En conclusion
Vous l’aurez compris, que ce soit l’écriture, la publication ou ce qui vient après… rien n’est simple. Au début de ce “guide”, je disais à quel point chacun avait son propre parcours dans ce milieu et qu’on ne pouvait rien comparer. Ce n’est pas parce que deux auteurs écrivent dans le même genre littéraire et qu’ils partagent la même maison d’édition qu’ils auront le même succès. Tout est tellement relatif, dans ce milieu.
Faites votre chemin sans regarder si l’herbe du voisin est plus verte. C’est possible qu’elle le soit. Comment faire pour que la vôtre le soit aussi ? Ça, c’est la bonne question ! Ne soyez pas jaloux du succès des autres. Vous ne savez jamais ce que certains ont dû faire pour être à ce niveau.
Je termine donc ce petit ouvrage avec mes meilleurs conseils : soyez patient et faites-vous confiance.
La patience est de mise quand on écrit (les mots prennent du temps, la publication prend du temps, les retours aussi). Bref… n’acceptez surtout pas le premier contrat qui passe par crainte de ne pas en avoir d’autres. Prenez votre temps. Donnez à votre roman la chance qu’il mérite et, si possible, trouvez-vous une équipe qui croit en vous.
Les refus s’accumulent et les mauvaises critiques vous minent le moral ? Chassez tout ceci de votre esprit. Vous valez plus que ça. Foncez vers le prochain texte, changez de genre, de maison d’édition, peu importe. Écoutez cette voix intérieure quand elle vous met en garde ou qu’elle vous assure que c’est une bonne idée, même si ce que vous avez écrit n’est plus à la mode ou qu’on vous dit que personne ne publiera ça…
Cessez de vouloir et faites, tout simplement.
Pour l’anecdote : quand j’ai commencé à publier, j’ai reçu un refus pour un texte érotique dont on me vantait les qualités, mais, m’a-t-on dit : « le sadomasochisme… désolé, ce n’est pas très vendeur ». 18 mois plus tard, Fifty Shades cartonnait. Ouch ! Tant pis pour cette maison ! Non seulement j’ai autopublié mon roman (que j’ai très bien vendu), mais je l’ai aussi publié en maison d’édition par la suite ! Parfois, vous êtes trop tôt, parfois vous êtes trop tard. Un peu comme avec les vampires et Twilight. La bonne nouvelle, c’est que la mode finit toujours par revenir ! Gardez précieusement vos romans dans vos tiroirs ! Qui sait quand le vent tournera en votre faveur ?
Et surtout, continuez à écrire, à rêver et à construire des univers qui, un jour, feront rêver de jeunes lecteurs !
Dans notre monde actuel, rêver… c’est essentiel !